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Paraboles

Dialogue avec les Etoiles

Six paraboles géantes en suspension dans la ville, support d’une rencontre certaine entre le son et l’image, la musique des étoiles en pleine recomposition et la performance cadrée d’un orchestre de chercheurs en état d’alerte…

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Notes d'Intention(s)

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Ecouter l'immensément lointain pour mieux percevoir l'infiniment proche

 

Les bras hydrauliques des engins élévateurs s’étirent vers le ciel, portant ainsi les disques paraboliques à leur position d’Ecoute. La surface de captation des antennes est éclairée d’une lumière nacrée et en leur centre un vif clignotant signale leur position. Les paraboles semblent capter le Son des Etoiles, qu’elles diffusent en douche à partir d’un appareillage sonore embarqué à l’extrémité du bras télescopique. Quand, enfin rassasiées dans leur quête d’ivresse céleste elles décident de regarder vers la Terre, les bras hydrauliques se rétractent, les disques paraboliques s’inclinent vers l’axe de projection des vidéoprojecteurs, et le public debout contenu dans l’ellipse du dispositif scénographique se retrouve en position de récepteur.


A l'origine, le Désert


En 1999, la Compagnie Off amorce un processus d’enfermement progressif avec Carmen Opéra de Rue et son arène taurine fleure de rouille, jusqu’à la boîte noire, le caisson sensoriel de Va Donner Aux Poissons une Idée de ce qu’est l’Eau en 2004.En 2006, Désert de Piste retrouve la transparence et la fragilité de la rue : d’un extrême à l’autre, l’implosion a eu lieu. Le grand Feu, le grand Vent, le grand Souffle. Il ne reste qu’un désert où, violemment propulsés hors de leur centrifugeuse foraine, sans palier de décompression, des personnages circassiens chers à la Compagnie se retrouvent en état d’urgence et d’apparente impuissance face aux éléments, à l’immensité, au vide.

Création évolutive sur plusieurs jours, Désert de Piste envahit peu un peu un espace urbain pour transformer son sens et son apparence, en formant une conjonction de phénomènes urbains et paysagers, entre terre et au-delà ; des espaces singuliers constitués d’installations évolutives au travers desquelles le spectateur progresse à son propre gré. La finalité musicale, en constante évolution - notamment par l’apport d’une écriture contemporaine, d’une partition mélangeant le son abstrait des corps célestes et du clonage polyphonique - tend vers une composition libératrice. Le dialogue musical avec les étoiles y est à la fois objectif artistique et résolution narrative. C’est ainsi que naissent les Paraboles.

 

L'Espoir est dans le Cosmos


Six paraboles géantes raccordées aux planètes, au cosmos, au monde, tentent de capter un signal, un son, une piste... Mais seule se fait entendre la musique des étoiles, partition cosmique inintelligible et pourtant si porteuse de sens. Le voyage immobile ne peut redémarrer, on en est certain à présent : les caravanes du Cirque ne bougeront plus. La résolution passe par la verticale. Le son des étoiles à présent apprivoisé révèle une pulsation, un rythme, une musique même… Chacun devra tenter d’échapper au vide, au manque d’air, au désert horizontal : chacun s’accorde à la grande partition des sphères par une pénétration de l’espace, une composition libératrice, puisque l’espoir est dans le cosmos… De ce constat à la fois humain, scénographique et poétique naît donc le premier chapitre du Grand Oeuvre qu’est Désert de Piste, et les Paraboles iront s’enraciner dans toute l’Europe pour ce premier volet, indépendant mais toujours relié à la matrice artistique du Désert, qu’est Paraboles 1.0.

 


Formats & Adaptations

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Installation urbaine monumentale, les Paraboles ont été envisagées dès leur conception comme un support scénographique pouvant accueillir des créations multimédia successives d’artistes différents. Ce fut d'abord "Paraboles 1.0" en 2007, à l'occasion de la Nuit Blanche à Paris, autour d'une création visuelle et musicale de Julien Taride et de la soprano Anne Rodier. "Paraboles 2.0" a ensuite vu le jour dans le cadre du Night Festival de Singapour en juillet 2010, où le vidéaste Victric Thng  a réalisé une pièce originale, conçue en étroite collaboration avec l’équipe artistique française. D’autres créations d’artistes sont ainsi en projet, en vue d’une fusion artistique in situ, en fonction des contextes de jeu. Chaque représentation de Paraboles 2 peut ainsi potentiellement devenir une création à part entière, sur le principe de versions 3.0, 4.0, etc.

 

Paraboles 1.0 : Pièce pour soprano et dispositif vidéo

 

paraboles1Première création originale écrite spécifiquement pour les Paraboles, cette pièce pour soprano et dispositif vidéo est présentée en 2007 en avant-première au Festival d’Aurillac, avant les premières représentations à l’occasion de la Nuit Blanche à Paris.


OZNAN MALTA FESTIVAL ● FESTVAL DE LAS ARTES DE CASTILLA Y LEON DE SALAMANCA ● NUIT BLANCHE A PARIS ● FESTIVAL INTERNATIONAL ECLAT D’AURILLAC ● EXTRASCHICHT, NIGHT OF INDUSTRY & CULTURE DORTMUND ● AUGSBURG GASKESSELTREIBEN FESTIVAL ● GRAZ STRADA FESTIVAL ● LA NOVELA, FESTIVAL ART & SCIENCE TOULOUSE

 




Paraboles 2.0 : 27mn avant le Big Bang

 

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 Création Vidéo : Victric Thng (Singapour)

 Entre jeux graphiques, hypnose et kaléidoscopes, les Paraboles se voient transformées tour à tour en microscopes révélant le monde in utero, ou en télescopes scrutant les confins des galaxies, toujours en état d’alerte, de recherche... Psychédéliques, colorées, parfois malicieuses, parfois inquiétantes,  ses visions de l’Univers en pleine composition évoquent une Conscience abstraite en plein débordement créateur, qui s’emballe et emporte à la fois les acteurs de la pièce et le public dans un tourbillon sans retour possible.

 

Performance Chorégraphique (Cécilia Ribault)

L’incarnation humaine de la pièce, Cécilia Ribault est à la fois danseuse, chanteuse et comédienne. Performeuse tout terrain, elle est d’abord une femme anonyme, une figure quotidienne happée dans une machinerie fantastique.

Confrontée, élue, dirigée, manipulée, elle oscille entre affirmation de soi et perdition, entre la jouissance ludique d’une gamine exaltée par la gigantesque fête foraine qui l’entoure, et la femme fatale qui se débat pour garder le contrôle face à ce tourbillon cosmique qui menace de l’absorber.

Victime ou investigatrice, elle finira par sa propre rotation effrénée de femme-particule à accélérer la matière jusqu’au Big Bang. Element déclencheur ou corps étranger, elle est une main tendue vers le public, celle par qui se posent les questions, et peut-être, s’esquissent des réponses...

 

Partition Musicale (Angélique Cormier & le Tours Soundpainting Orchestra)

Dans Paraboles 2.0, le soundpainting est utilisé comme matière première musicale, composée en direct en fonction des images projetées sur les paraboles, sur le principe du ciné-concert.

Des nappes mystérieuses et abstraites courent de l’un des six canaux de son à l’autre, des particules de notes en apesanteur s’éloignent et se rapprochent, fusionnant parfois en une mélodie d’abord esquissée, puis éclatée, avant de se retrouver dans une harmonie précise. Fluctuante mais jamais floue, la partition musicale se compose et se décompose, monte chaque fois en intensité, en accord ou en conflit avec le compte à rebours du Big Bang approchant...

Entre phrases mélodiques écrites et improvisation totale, la partition s’écrit dans et pour le lieu investi, toujours mouvante, mais aussi toujours cadrée dans une temporalité et un rythme déterminé.

 

 Création 2010 en collaboration avec le Museum of Singapore Night Festival.

 


Fiche signalétique

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Création
2006 : Premier CONCERT DE PARABOLES pour "Désert de Piste" à Villeurbanne, Festival les Invites
2007 > 2009 : PARABOLES 1.0 en tournée dans toute l'Europe
2010 : Création de PARABOLES 2.0 à Singapour pour le National Museum Night Festival

 

Nature
Installation scénographique urbaine et performance multimédia (vidéo, musique live, danse)

 

Forme 1: Installation plastique en mouvement
En continu, en amont et entre les représentations
Les bras hydrauliques des engins élévateurs s’étirent vers le ciel, portant ainsi les disques paraboliques à leur position d’Ecoute. La surface de captation des antennes est éclairée d’une lumière nacrée et en leur centre un vif clignotant signale leur position. Les paraboles semblent capter le Son et la Lumière des Etoiles, qu’elles diffusent en douche à partir d’un appareillage embarqué à l’extrémité du bras télescopique.

 

Forme 2 : Le spectacle
De nuit, 1 à 4 par jour en fonction du contexte.
Quand, enfin rassasiées dans leur quête de lumière céleste elles décident de regarder vers la Terre, les bras hydrauliques se rétractent, les disques paraboliques s’inclinent vers l’axe de projection des vidéoprojecteurs, et le public debout contenu dans l’ellipse du dispositif scénographique se retrouve en position de récepteur, et la spectacle à proprement parler débute.

 

La création Paraboles 2.0 présente la particularité d'une collaboration artistique possible avec un réalisateur / vidéaste dans chaque lieu où elle est accueillie. En fonction du contexte, une création vidéo in situ originale pourra être envisagée avec un artiste local, et la musique, performance et mise en scène, adaptées en ce sens.

 

Jauge public : de 1000 à 10000 personnes

Implantation : Fixe (place publique, parvis, zone industrielle, lieu atypique urbain)

Nombre d’intervenants : de 21 à 25 personnes

 

 

 


Crédits & Distribution

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Philippe Freslon : Concept général, scénographie et mise en scène

Cécilia Ribault : Performeuse chorégraphique et vocale

Victric Thng : Création vidéo

 

Le Tours Soundpainting Orchestra:

Angélique Cormier : Direction musicale

Madeline Ardouin : Violon

Dominique Chanteloup : Percussions

Gaëtan Coutable : Violon

Thomas Lesigne : Contrebasse

Juliette Rillard : Claviers, machines

Sylvain Roudier : Saxophone

Sylvestre Perrusson : Régie son

Erwan Quintin : Régie son

Vaïssa Favereau : Costumes

Aurélien Trillot : Régie video

Jérôme Hervé Peloille: Régie lumière

Gilles Bara : Artifices et lumières portatives

Damien Blanchet : Régie technique et lumières portatives

Laurent Richefort, Guillaume Desnoulet et Mohamed Mizane : Montage / pilotes de Paraboles

 

 

 


Documents à télécharger

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Dossier de Presse pictoDL

Document format PDF, 2010

 

 


Revue de Presse

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"Une merveille aérienne, voire interstellaire, rigoureusement rêveuse et proprement sidérante." 
Rue89


" Une féerie mécanique de paraboles enchantées. Un opéra monumental fascinant : le public écoute, regarde, visiblement captivé. Une véritable création. "
La Dépêche du Midi


"Un final marqué par la musique des étoiles, apportée jusqu’au coeur de la ville. Visuellement superbe, musicalement surprenant, un grand spectacle avant-gardiste. "
La Tribuna


"La Compagnie Off a offert au festival un final colossal, qui a achevé d’impressionner les spectateurs, ovationnant ce qui fut considéré comme la plus ambitieuse des installations de rue du festival... "
El Adelanto


"La vue intrigue, transportant le spectateur dans un autre monde. C’est un petit peu terrifiant, mais c’est surtout extraordinaire et grandiose. "
Tutej